par Marie-Christine Mathieu | Mar 21, 2018 | Vous-êtes dentiste : notre expertise sur vos douleurs
Vous avez des douleurs cervicales ? Et si vous souffriez de surmenage musculaire ?
Qu’est-ce que le surmenage musculaire ?
Et surtout comment en sort-on ?
Bien sûr le surmenage musculaire est en lien avec un travail trop intense du muscle. Mais ce que l’on oublie trop souvent est la notion de durée de travail du muscle. Un muscle dynamique, fabriqué pour assurer la mise en mouvement d’une partie du corps, dans une direction et une intensité calculées, se fatigue très rapidement si il ne travaille pas dans une alternance repos – travail. Comme le cerveau. Mais… avec une durée de contraction très courte! Toutes les 6 secondes un muscle du mouvement doit se reposer un temps au moins égal à sa contraction. L’alternance n’est donc pas un vain mot.
Lorsque vous vous penchez au dessus de la bouche de vos patients afin de regarder la tâche à accomplir, que se passe-t-il au niveau de vos muscles cervicaux postérieurs ? Ils empêchent tout simplement la tête de tomber en avant… Et vous avec! Mais ces muscles agissent alors en statique, c’est à dire sur une longue durée. Et ils se fatiguent! Vite!
Alors ce que vous prenez pour une douleur chronique et grave peut n’être que un surmenage musculaire. Mais bénin au départ, il peut entraîner des troubles plus importants sur le long terme. Que faut-il faire ? Economiser vos muscles cervicaux postérieurs.
Comment ? De 2 manières :
- Conserver du mouvement malgré le fait que la tâche soit immobile
- Utiliser d’autres muscles ou groupes musculaires pour soulager la zone
Dans le cas des cervicales, c’est dans la poussée dans les pieds et dans l’utilisation plus efficiente des muscles profonds de la colonne vertébrale que vous pourrez trouver la solution.
Pour en savoir plus, je vous invite à visionner la vidéo suivante :
https://smart-movements.learnybox.com/la-vag-transformation/
Vous y trouverez un exercice spécifiquement adapté à votre profession en fin de vidéo.
A bientôt
par Marie-Christine Mathieu | Mar 11, 2017 | Vous-êtes dentiste : notre expertise sur vos douleurs
Peut-être certains jours éprouvez-vous une grande fatigue assortie d’une lassitude dans votre exercice. Sachez que vous êtes une majorité de praticiens dans ce cas.
Vous vous attachez toute la journée à assurer la qualité de vos soins et le confort de vos patients. Cependant vous oubliez souvent le moteur essentiel de votre exercice : votre confort.
Mais comment faire pour concilier les deux ? Nous sommes là pour améliorer cette situation. Que souhaiter de mieux que de terminer sa journée en forme et avec une réserve d’énergie ?
Un exemple : les douleurs cervicales
Ecoutez le témoignage de Jean-Michel sur notre site ou notre chaîne Youtube : https://youtu.be/rPy7MkzfXzs
Comme beaucoup d’entre vous, il était épuisé par ses douleurs de trapèzes et de nuque. Mais maintenant il a retrouvé beaucoup plus de plaisir lors de son travail.
Comment ? En transformant sa gestuelle au fauteuil. Il a ainsi supprimé les gestes nociceptifs, et les a transformés en gestes physiologiques.
Vous pouvez le faire aussi.
Un premier exercice
Ce premier exercice va vous surprendre.
Je ne vais pas vous demander de vous allonger sur un tapis et de faire des étirements. Pas du tout.
Je ne vais pas vous demander de vous relaxer… Ca ne servirait à rien pour ces douleurs de nuque liées au travail.
Je vais juste vous demander de développer votre attention! Votre attention à un moment très précis du travail.
Je vais bientôt poster un article sur la boîte à idées concernant la prise de conscience du corps. L’attention est une méthode faisant partie de cette prise de conscience. J’écrirai un article spécial sur ce sujet. Ne le ratez pas quand il paraitra, il vous intéressera.
Mais je vais vous permettre tout de suite d’expérimenter une première fois la base de tout changement gestuel : se mettre en attention de ce que vous faites à un moment précis.
Donc pendant votre prochaine journée de travail au fauteuil, vous allez ressentir d’où démarre votre mouvement quand vous vous penchez en avant vers la bouche de votre patient. Ce sera votre premier travail d’attention.
Et maintenant j’attends vos commentaires! Quand vous aurez expérimenté, je vous en dirai plus.